Férocement tôt.
Le matin en séquence entre-deux, après l’oubli, avant le souvenir. Le matin comme une émergence : des corps, des consciences. Moment de suspension où se jettent, pêle-mêle dans le vide qui nous fédère, nos odeurs d’espoirs, le clapotis de nos cafés, la couleur de nos draps, la rumeur de nos jouissance, la caresse de nos lassitude, et l’infinie tendresse que l’on fini de noyer tous ensemble en nous tournant petit à petit le dos. C’est l’instant où nous regardons notre cour commune se faire cheminé, d’où s’échappe lentement, les veloutes de nos côtoyances nocturnes : Car nous nous unirent, tous, en communauté de bien, en capitaines de solitudes, sous l’étendard aiguë de nos yeux clos. Puis, alors que tous ces échos dépassent la ligne des toits, un soleil neuf, carnassier, tout plein de l’énergie du nouveau née pulvérise goulûment tout ce petit peuple d’innocence.
Merci, trés beau!;)
Belle semaine
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Rédigé par : Philsland | 07 fév 2005 à 10:17