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Rédigé à 20:03 dans Copeaux d'égo | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé à 22:53 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 23:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les champs de pavots, ces mers intérieures aux abysses dissolues, connaîtront-ils un jour les cultures Piscicoles ?
De fait, ils s'en foutent : il jactent, eux
... et tintelinent les Bulbes, ces hochets céphalés.
Rédigé à 22:46 dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le sauvage du blanc terrorise le peuple des palettes. Petit à petit, c'est le meurtre en enfouissement sous la violence de l'effacement.
Et parce que tout est blanc on a l'oeil en résistance contre cette mollesse chromatique. Il y a de la rébellion en l'air : Des couleurs citoyennes s'offusquent en dégoût (il faut dire que la matière est molle).
Au giron d'un paysage politique-blanc correct, elles mènent une guérill-arc en ciel : embuscades de Rouges, Vert coupe gorge, Jaune AK-47.
Rédigé à 22:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les éclopés qui soliloquent -La bouche sèche de mots à vifs-
Ont des échasses pour seules loques -Où ils appuient leurs corps massifs-
Rédigé à 07:19 dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La salle du baiser
Est suffisamment grande
Pour laisser résonner
Le bruit qu'y font les langues
Rédigé à 07:14 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
De verticale, à la proportion du corps, la fenêtre à changé, muté, est a fini par se volatiliser. Elle est devenue baie, interstice, simple absence d'obstacles. Elle a quitté le monde des objets, car si la fenêtre existe, alors le mur aussi. Et le mur, c'est l'obstacle, c'est l'enfermement, la limite. Et pour la société occidentale porteuse (pour un temps encore) de l'élan révolutionnaire industriel, l'idée de limite est tout simplement inconcevable, car synonyme de sur-place : la limite c'est l'antithèse du progrès, du mouvement. La fenêtre, elle, c'est le Trou, ponctuel, qui offre dans un "ici-là-maintenant", une vue. La fenêtre est généreuse d'une contemplation, car on y stationne, son emplacement précis incite à ne pas en bouger. Elle offre tout les dégradés d'intensité lumineuse allant de l'éblouissement quand on s'y colle le corps jusqu'au halo lumineux, quand on est au plus loin de la pièce à laquelle elle s'adresse La baie, elle, en tant qu'absence de mur, de point de mire, par la liberté de vision totale qu'elle impose, n'emmène le regard nul part. le mouvement oculaire, ce tremblement inconséquent, y exerce sa sauvagerie. Et nous éloigne de la contemplation en nous imposant le mouvement. Elle n'est porteuse de nul subtilité lumineuse. Elle se veut l'anti-cloaque du sombre. PS : tiens -> "Eloge de l'Ombre" de Junishiro Tanizaki : pour les photo-sensible : Cadeau.
Rédigé à 22:01 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je cherche une grille, une belle serrurerie De fonte aux volutes Initiales. Je t'y emmènerai, Aller ! accroupie ! Nous enracinerons - Symbiotes Parasital- On y Fera le Lierre / Ô mon Rhizome infiltre moi Habitons tout les deux en Jardin Vertical Soyons Moucharabieh, Filtre d'air, Et dans les interstices, les espaces innocents On y frôlera les lisses aux poteaux caressants Pour que je Garde-Corps, Pour que tu Main-Courante
Rédigé à 07:48 dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Tiens ... ... On passe une fois devant, on reluque, on se tord les cervicales pour essayer On repart sur nos pas ... On fait demi-tour, giration sur soi-même, on y rejette un oeil ... peut être que ... On aperçoit autre chose, on à l'âme volage, on laisse des traces de nez sur la vitre, puis de front ... On se reprend, on esquisse une contenance ... Oh et puis merde - Ding/ling- "Bonjour monsieur..." d'entre apercevoir l'objet de notre intérêt qui (toujours) est à moitié caché à notre vue, comme une coquette qui se veut désirée.
Rédigé à 23:38 | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Dans le même plan, la ciel est le terre et le ciel est la terre. Je tourne autour de cette tache en sol comme on approche de biais une zone de non dit.
Bon, d'accord, j'avoue, après la photo, j'ai craqué : Singing in the rain à 18h50 au beau milieu du boulevard de l'Hôpital, sans la grâce de Kelly, mais sans la gène non plus (Non de dieu, j'adore patauger la flaque ! )
Rédigé à 23:42 dans Copeaux d'égo | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Toi qui scande mes sols d'une syncope épuisé Toi qui noie sous l'asphalte mes mouvements amphibiens Toi qui filtre mon regard d'un mouvement enlisé Toi qui lèche de tes yeux les enfants de mes pas Toi qui fouille mes cours, mes jardins délicieux Toi qui signe sans odeurs un parcours sans trépas Toi qui pose, insolent, un obstacle à mes jeux TOI. Toi qui franchi les rivières de mon labyrinthe quotidien
Rédigé à 09:20 dans Hors Champ | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 08:55 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 10:01 dans Copeaux d'égo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 14:39 dans Copeaux d'égo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Férocement tôt.
Le matin en séquence entre-deux, après l’oubli, avant le souvenir. Le matin comme une émergence : des corps, des consciences. Moment de suspension où se jettent, pêle-mêle dans le vide qui nous fédère, nos odeurs d’espoirs, le clapotis de nos cafés, la couleur de nos draps, la rumeur de nos jouissance, la caresse de nos lassitude, et l’infinie tendresse que l’on fini de noyer tous ensemble en nous tournant petit à petit le dos. C’est l’instant où nous regardons notre cour commune se faire cheminé, d’où s’échappe lentement, les veloutes de nos côtoyances nocturnes : Car nous nous unirent, tous, en communauté de bien, en capitaines de solitudes, sous l’étendard aiguë de nos yeux clos. Puis, alors que tous ces échos dépassent la ligne des toits, un soleil neuf, carnassier, tout plein de l’énergie du nouveau née pulvérise goulûment tout ce petit peuple d’innocence.
Rédigé à 09:55 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
La surface des choses qui compose nos alentours est souvent :
Plane au regard,
Rationnelle pour la pensée,
Uniforme à l'oeil,
Rigide à la poussée,
Dur sous le choc,
Récalcitrant sous la caresse.
Au plus fort de ce règne de industriellement Parfait, on s'Heurte.
IL SUFFIT : Tendez de velours les planchers de vos errances pour faire de votre maison un Palais d'Approximations, et nos corps de se faire les vecteurs d'une géométrie de l'A-Peu-Prés.
Rédigé à 16:18 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)