Il y a des foyers dans
nos rues, des feux de ralliement.
Antres matinales, où se
côtoient des arbres solitaire, des sans familles. Ils viennent plonger les
racines de leur quotidien à la source d’un oubli-souvenir.
Ils se dressent en
bosquets à la rive d’un Zinc dont la couleur vieux-soleil s’injecte au jaune de
leur pupilles. Et cette plane surface aux
milles écorchures à le lisse d’un pont, jeté entre leurs flancs.
L’alcool en Sève à rebours suinte le Verticale de leur œsophages : Nous sommes tous des
arbrisseaux, des bouquets d’humanité, des ramures assoiffées.
On a les gobelets que l'on
peut : chacun son verre, chacun son chagrin, chacun son ivresse, chacun son
matin.
Nos regards de silence
avalent en coups d'oeil rapides les flaques que font nos solitudes quand elles
cantonnent nos verres.
Il y a des envolées de
tournées, ces grandes migrations de nos soifs abyssales qui tracent des voyages à la géométrie de
ligne de métro.
Parés des vertus d'une odeur de vaisselle, on s'y nettoie la bouche d’un feu sans étincelles.
Puis l'on ponctue notre présence d'un son de timbale , bruit final que fait la piécette quand elle accouche de notre Au Revoir.
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