Dans ma chambre, caméra où s'imprime sur pellicule épidermique les films de mes nuits sans voyages, dans ma chambre ... la chaleur du mot "seul" brûle d'une couleur ampoulée, auto-dafé d'une histoire chromatique, un rideau bousculé.
Demain c'est le soleil, le bruit aiguë que font ses rayons quand la mort les saisie au choc de ma vitre, demain c'est le départ soudain, au bruit de draps qu'on agite lorsque nos noces se dissolvent et sonnent les vêpres de nos enchevêtrement
Dans ma chambre que je quitte ce matin somnole, dirimant de mes nuit, le blanc d'un jour emprisonné.
Il est lourd, non ? ... ce silence que fait la couche quand elle dévoile la froide empreinte des corps.
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