Niché au plus haut de mon rêve déraison, dans une maison qui n'est qu'appartement, j'ai le corps éperdument seul et regarde étonné comment la foule du quartier me dilue la surface, me ronge à coup de regards fuyants.
J'observe, anonyme, la manière dont elle me pousse - couche aprés couche - à rentrer dans mes derniers retranchements.
Et c'est pourquoi je m'enfuis en couleur d'onirisme.
Sous la violence du bruit de quinte de toux que fait le rêve quand il me germe, je regarde la masse humaine m'expectorer de son sein comme on crache un noyeau.
Et de germe en rameaux, et de rameaux en feuilles, j'ai la récolte heureuse quand poussent ces fruits : Mes Châteaux de froide saison.
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