Coup de fil à Corinne ce soir.
Je prends des nouvelles d'elle comme on regarde à une fenêtre, pas "comme ça en passant", mais juste a distance, pour voir la couleur du temps, sentir si l'air est épais et mystérieux ou bien simplement clair et brillant.
De loin, elle se dit. Elle décrit son froid et me montre les rougeurs qui s'assoient dans certains petits creux de ses mains, de son cou, de sa vie.
Et je rajuste mon col dans le silence métallique que fait le bruit de fond de la ligne téléphonique.
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