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De verticale, à la proportion du corps, la fenêtre à changé, muté, est a fini par se volatiliser. Elle est devenue baie, interstice, simple absence d'obstacles. Elle a quitté le monde des objets, car si la fenêtre existe, alors le mur aussi. Et le mur, c'est l'obstacle, c'est l'enfermement, la limite. Et pour la société occidentale porteuse (pour un temps encore) de l'élan révolutionnaire industriel, l'idée de limite est tout simplement inconcevable, car synonyme de sur-place : la limite c'est l'antithèse du progrès, du mouvement. La fenêtre, elle, c'est le Trou, ponctuel, qui offre dans un "ici-là-maintenant", une vue. La fenêtre est généreuse d'une contemplation, car on y stationne, son emplacement précis incite à ne pas en bouger. Elle offre tout les dégradés d'intensité lumineuse allant de l'éblouissement quand on s'y colle le corps jusqu'au halo lumineux, quand on est au plus loin de la pièce à laquelle elle s'adresse La baie, elle, en tant qu'absence de mur, de point de mire, par la liberté de vision totale qu'elle impose, n'emmène le regard nul part. le mouvement oculaire, ce tremblement inconséquent, y exerce sa sauvagerie. Et nous éloigne de la contemplation en nous imposant le mouvement. Elle n'est porteuse de nul subtilité lumineuse. Elle se veut l'anti-cloaque du sombre. PS : tiens -> "Eloge de l'Ombre" de Junishiro Tanizaki : pour les photo-sensible : Cadeau.
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Férocement tôt.
Le matin en séquence entre-deux, après l’oubli, avant le souvenir. Le matin comme une émergence : des corps, des consciences. Moment de suspension où se jettent, pêle-mêle dans le vide qui nous fédère, nos odeurs d’espoirs, le clapotis de nos cafés, la couleur de nos draps, la rumeur de nos jouissance, la caresse de nos lassitude, et l’infinie tendresse que l’on fini de noyer tous ensemble en nous tournant petit à petit le dos. C’est l’instant où nous regardons notre cour commune se faire cheminé, d’où s’échappe lentement, les veloutes de nos côtoyances nocturnes : Car nous nous unirent, tous, en communauté de bien, en capitaines de solitudes, sous l’étendard aiguë de nos yeux clos. Puis, alors que tous ces échos dépassent la ligne des toits, un soleil neuf, carnassier, tout plein de l’énergie du nouveau née pulvérise goulûment tout ce petit peuple d’innocence.
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La surface des choses qui compose nos alentours est souvent :
Plane au regard,
Rationnelle pour la pensée,
Uniforme à l'oeil,
Rigide à la poussée,
Dur sous le choc,
Récalcitrant sous la caresse.
Au plus fort de ce règne de industriellement Parfait, on s'Heurte.
IL SUFFIT : Tendez de velours les planchers de vos errances pour faire de votre maison un Palais d'Approximations, et nos corps de se faire les vecteurs d'une géométrie de l'A-Peu-Prés.
Rédigé à 16:18 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Par l'intermédiaire de quel items mettons nous en place la mécanique délicate de nos Rapports ?
Au temps où nous enfantions des VILLES comme objet de la cristallisation de notre agrégation commune, c'est l'ESPACE qui était le théâtre de rapports. Les rues, les places et toutes leurs déclinaisons sont l'enveloppe remplie d'Air qui fait que nos corps se côtoient, se frôlent, se toisent.
L'inflation de notre activité et l'extension du champ de son action nous à fait accouché d'un nouvel enfant : l'URBANISME.
C'est un enfant turbulent, dont l'aire de jeux déborde largement les possibilités de nos corps : Il nous fatigue, nous dépasse, nous noie de ses distances à coup de Zone et d'Espaces Verts.
Alors, pour ne pas perdre se besoin inextinguible du rapport social, pour malgré tout le contenir, nous l'avons affublé d'une laisse, d'un Filet :
Le réseau.
Infrastructures variés et diverses innervent d'un squelette éthéré l'immensité de notre urbanisme contemporain.
Réjouissez vous : Nous oublions notre chair, pauvre chiffon de sang que les trop grandes d'ambitions de nos conquêtes fatiguent.
PS : pour les nostalgiques de la subtile science de nos mise en espace révolues : "Seuil et d'ailleurs", d'Henry Gaudin. Quand on y rentre, on en sort plus jamais vraiment ...
Rédigé à 09:41 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Sans en rajouter aux centaines de commentaires émis à l'adresse de ce monument qui eut le mérite de contrer, durant les années 70, le retour du néo-classicisme en affirmant qu'une nouvelle modernité fut possible après la charte d'Athène, il est cependant un truc qui continue - et cet émerveillement reste intact- de me ravir depuis que je l'ai resenti :
La capacité, dans le Centre Pompidou, à faire se continuer un espace public sous les jupes d'un bâtiment, par le biais tout simple d'une coupe transversale à l'efficacité sans appel : Dégager un parvis dont la taille correspond au rabat de l'élévation de la façade du Bâtiment, et conjuguer le soulèvement léger du dit bâti au creusement en pente douce du parvis, avec pour résultat cette impression de Plage / préau / respiration qui fait qu'on est dedans, mais pas tout à fait, et dehors, mais plus vraiment.
PS : Si vous y passez, profitez en pour remarquer comme l'installation de reynaud (avec son pot géant) joue de la notion "d'échelle" : Grand / Moyen / Petit.
Rédigé à 13:22 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
LE progrès à venir, en matière d'habitabilité Urbaine, sera celui qui consistera à traiter du Problème du bruit.
Les gens ne supporte pas le bruit.
Les gens élus par les gens qui ne supporte plus le bruit font des lois générales, qui se déclinent en Décret d'application et Circulaires Ministérielles diverses, qui tendent toutes vers le but suivant :
" Chut "
Bon.
On aurait pu tout aussi bien accepter le bruit, les bruits, tout les bruits, celui
D'un gamin de 6 ans qui sait pas rester en place (vous vous rappelez vos 6 ans ?)
D'une maîtresse qui se cache dans une cour d'immeuble pour passer un coup de fil anonyme
D'une réunion de potes qui finit très très tard
D'une étreinte qui n'en finit pas de scander
D'un marché du dimanche matin
D'une leçon de piano
La vie fait du bruit, c'est comme ça
... Chut ?
Rédigé à 00:52 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Rien de plus moche qu'un jeux d'enfant dans un parc public.
A moins ...
A moins que 3 /4 inconnus viennent à s'asseoir autour de cet table playschool, en cravate et costume trois pièces de préférence, avec les genoux qui s'y cognent, épaules contre épaules.
Ils pourraient bien sortir de leurs mallettes, en fouillant entre leurs dossiers, deux ou trois vignettes panini, une paire de soldats en plastiques et essayer de dire quelques gros mots.
De quoi calmer mon aversion pour les jeux d'enfants dans les lieux publics, pour une heure ou deux ...
Rédigé à 22:28 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Si on lève la tête, c'est que l'espace nous y pousse
C'est parce qu'il nous contraint
je rêve d'avoir le corps molesté par autant de Ruelles/Passages/Courettes pour voir la main de leur étroitesse mettre au monde mon désir d'ailleurs.
De Ville, je ne veux qu'une Femme-Labyrinthe dont je puisse être l'aliment.
Rédigé à 00:51 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0)
Il faut savoir se poser, s'apposer au sol qui nous porte.
Il faut entendre le souffle qu'il émet sous l'effort de nous supporter
Il faut s'abandonner à l'innocence d'en subir la stabilité
Il faut s'y caler en postures de bienveillances
Il faut en dévaler le minéral, en caresser le végétal
Il faut en accepter la pente sans en contrarier l'Horizon
Il nous faut, du sol, être le parasite concubin.
Laissons le lancer l'amour qu'il a de nous en acceptant sa gravité, car intangible est cette loi.
Rédigé à 19:44 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (6)
Entre la terre et nos pieds : le sol, somme de pellicules qui s’agrège en sédiments/souvenirs.
Sommes d’impressions que l’on laisse , et dont la qualité dépend du poids que l’on donne à notre présence ici « bas », à notre « maintenant ».
Selon le moment, les autres (MORTS) ont jugé bon de nous léguer motifs et calepinage qui se rappel maintenant (le maintenant du présent, pas maintenant : vous me suivez ?) à nos bon souvenirs.
Le sol est une somme de Maintenant oubliés.
Aller, un petit coup d’archéologie, pour verbaliser par la mise à jour nos névroses urbaines passées … : Sigmund ne nous disait t’il pas que son Hobby été l’archéologie de l’âme ?
Cherchez pas, y’a rien à creuser dans ce que je vous dit, … laissez moi sédimenter en vous …. Je/Vous ne sommes déjà plus maintenant.
CF Italo Calvino, qui a quand même le mérite d'avoir dit un jour (quand ? chai pas) " La ville, c'est la forme du Temps". Olé Italo !
Rédigé à 18:05 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0)
On s'érige des monuments, on s'y enfile le ciel.
La belle épure d'un geste de frime toute nationale.
Si l'amour de son prochain est horizontale, la fierté nationale est verticale.
Et on peut la voir, parfois, escamotée par la nuée de l'Humeur Divine, finalement agacée par nous autres athées du positivisme et de nos prétentions républicaines.
Tant mieux : Fourrons l'ouate que nous jette le "Tout-Puissant", et forniquons Nationalement, Ensemble, baisons les cieux, et jouissons de l'Universalité de notre Babel de fer Blanc.
En conclusion de nos cambrures cocardières : petite mort / petite pluie / bouquet final. Semence publique que notre bergère la Seine charriera/chérira afin d'enfanter, Océaniquement, la Terre de nos rêves d'Humanités.
Rédigé à 10:07 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans la moindre ville de plus de 1500 habitant, les graphs, tags et autres inscriptions crypto-claniques scandent murs et façades. Plus complexe qu'il n'y paraît au premier regard, la maîtrise de ces techniques,de leur style et méta-langage demande à leur auteurs une pratique soutenu. Parallèlement, de parfait novices en la matière continuent à essayer de laisser leur traces, et nous donnent à chercher de micro-évènements visuels. Face au rouleau compresseur Iconographique qu'est devenu la ville en cet âge doré du Marketing, ces petites pépites nous sautent dessus de temps à autre.
La ville est une page à moitié blanche, mais d'un cahier de brouillon.
PS : Dites merci à Bachelard , oui dites lui merci par avance si vous êtes sur le point de lire "La Poétique de l'espace" : puissance d'évocation des "miniatures" et autre micro évènements de la typologie poétique y sont décrits ... c'est ÉNORME, vous verrez ...
Rédigé à 14:00 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (2)
Il est des veines en ville qui saignent nos Humeurs quotidiennes comme on chante une peine familière. Canaux des gueux / Urêtre de notre domesticité.
On s'abreuve du miel des astres en bourgeois adolescents, à c'en faire péter l'Iris et, une fois digéré la symphonie de nos exhubérence diurne, le soir on s'expurge en silence en confiant à cet humble du pavé la matière de nos aveux.
Ils charrient donc nos déchets, ces enfants répudiés, et nous offre le spectacle de ces navires perdus. Ordre séculier de la décharge humaine, ils récupèrent en un ultime geste de comisération affectueuse ces radeaux de nos excuses.
Alos, la prochaine fois que vous enjamberai un des ces petits pères des causes abandonnées, cannalettos de bidon-Ville, soyez humble à votre tour et rendez hommage à ce rhyzom aqueu : le caniveau à le courage et le mérite de mettre tout cela sur la voie publique, à contrario de son vicieu cousin l'égout qui, lui, cache ces fruits de nos névroses urbaines...
PS : " Les villes imaginaires" d'italo Calvino : a lire pour faire de votre quotidien une Venise sans frontières
Rédigé à 13:33 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0)
Vous avez le droit à un rab de lumière : les nuits se font tailler une croupière par les jours ... c'est Gaia contre Ouranos : Souriez, vos enfants-cauchemards seront un peu plus orphelins de leur mère la nuit à chaque orbite du Grand Frimeur Céleste.
Pour s'y retrouver, faisons un cadran solaire de l'aiguille Fixe, Vertical et Intengible de ce rêve échoué de notre défunte modernité : L'Immeuble à Grande Hauteur.
PS : plus d'excuse pour ne pas lire "IGH" de J.G. Ballard
Rédigé à 12:35 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (0)
Je me souviens des trajets matinaux cents fois répétés, chaque matin, qui du chaud de la maison me menaient au froid de la classe ...Je me souviens de chaque détails ... Je me souviens de l'hésitation à mettre mes pas exactement au même endroit que celui des autres devant moi... Je me souviens de l'angoissant "faire comme les autres"
Faire son chemin ou suivre celui des autres ...
Faut-il, par principe, éviter coute que coute les sentiers battus ?
Faut il ne fouler que le passage convenu ? Etre fasciné par la lente érosion que génère la multitude à ne passer que là
Difficile, on ocsille entre libertée animale, et la civilité qui nous fait tendre vers l'autre ... Nature / culture
PS : Souvenez vous du concept des "chemins qui ne menent nul part " d'Heidegger... connaissez pas ? foncer, peu importe le chemin que vous prendrai pour arriver, tant que vous en touchez la rive ...
Rédigé à 19:44 dans Intra Muros | Lien permanent | Commentaires (3)